Comme sur la pochette de London Calling…

… sauf que ça s’est passé avec la guitare sèche que mon frère m’a donnée il y a des lustres (dans London Calling, c’est une basse qui morfle).

Paul Simonon, bassiste de The Clash

L’autre jour, Ferdi a fait son Jimi Hendrix dessus. Il m’a pété 3 cordes. Bon. Je vais au magasin, j’achète des cordes et de retour à la maison, je te répare tout bien. En plus, j’ai un copain italien ici, Luca, qui est un super gratteux. Alors, il me remet tout d’équerre. Nickel… une nouvelle petite victoire contre l’entropie (qui certes gagnera quand même la guerre au final, mais on va pas débattre de ça maintenant).

Et après, débarque Pierre Rich… euh non, en fait c’est Clémentine, qui prend ma guitare, fait un peu le clown avec, veut la poser par terre, rate la manoeuvre d’un léger poilounet, la guitare tombe sur le côté et boum ! le haut du manche se barre du reste… crac ! arraché d’un coup sec.

Elle est morte. Pas Clémentine, enfin pas encore, on n’est pas pressé, mais la guitare, oui c’est confirmé.

Reste plus qu’à la cramer dans le jardin au printemps prochain en mettant Voodoo Chile à fond les manettes dans les enceintes. Ca lui fera une belle mort. Elle le mérite. Je lui ai fait sortir des sonorités tellement foireuses pendant toute sa vie avec moi que je lui dois bien ça.