Souvenirs syriens

Krak des Chevaliers, Syrie

Pendant les vacances de la Toussaint, Pierre et moi sommes partis une semaine tous les deux, en Syrie.

Damas – Tartous – Krak des Chevaliers – Damas – Palmyre – Damas : voici les photos !

Tout au long de notre itinéraire, nous avons découvert des sites de toute beauté, rencontré des gens fort accueillants et sympathiques et nous sommes régalés de douceurs orientales.

Un grand merci à mes beaux-parents d’avoir gardé les enfants à Stuttgart… et à Bénédicte et Julien, qui nous ont réservé un accueil très chaleureux et dont les conseils touristiques nous ont été particulièrement précieux.

The Boss

Bruce Springsteen à Drammenshallen en Norvège, le 5 mai 1981 (photo provenant de la Wikipédia)

Chose marrante, je possède des disques de Bruce Springsteen depuis une quinzaine d’années au moins. J’en ai acheté de temps en temps parce que bon, c’est bien simple, Bruce est un mec bien à la base, un gars honnête et droit, et qui l’est resté même après le succès mondial. Il suffit de lire sa bio dans la Wikipédia pour s’en convaincre. Donc, j’ai plusieurs albums du Boss, mais à chaque fois que j’en passais un sur la platine, je n’ai jamais vraiment réussi à rester concentré sur l’écoute de guère plus d’un ou deux morceaux, avec l’exception notable du sombre et somptueux Nebraska (celui-là, je l’ai adoré dans son intégralité dès le départ). Je ne sais pas trop pourquoi… Sa musique me paraissait trop hermétique, trop américano-américaine peut-être. Voilà, il me semblait qu’il fallait vraiment être un pur bouseux du Middle West pour apprécier pleinement son art, qui parfois me donnait aussi l’impression de loucher vraiment trop du côté du rock FM. Et puis dernièrement, à l’occasion de la sortie de l’opus The Promise, un vibrant papier d’Antoine de Caunes dans les Inrocks à la gloire de Bruce Springsteen – qui figure en très bonne place dans son Panthéon personnel – m’a encouragé à prêter de nouveau l’oreille à l’œuvre du Boss. J’ai écouté Born to Run, et sérieusement cette fois-ci, puis le premier disque du coffret Tracks (compilation roborative de faces B et raretés). J’ai écouté plusieurs fois, sans jeter l’éponge prématurément. Et maintenant, je peux affirmer que je suis devenu un fan de Bruce. On ne va pas tergiverser, bien que ne connaissant pas son œuvre complète, je peux d’ores et déjà soutenir de façon péremptoire et définitive que ce que les États-Unis ont de mieux à offrir au monde, on le trouve dans la boutique Springsteen, rien de moins.